J'ai cru qu'il s'agissait d'un local technique. Mais non, c'est bien le texte plaqué sur la porte de ma location AirbnB à Montpellier en ce mois d'oût 2021 ! Le message est explicite et révèle à lui seul les problèmes rencontrés par la plateforme américaine.
Bien au delà des mécontentements des hôteliers et autres professionnels de l'hébergement, il s'agit là des réactions éruptives des copropriétés au sein desquelles se situent ces appartements de location courte durée. Fêtes multiples, non respect du calme et des règlements intérieurs ...
Même si les hôtes de la célèbre plate-forme de logements à louer sont désormais munis d’un numéro d’enregistrement (pour les villes de plus de 200 000 habitants) contrôlé par la mairie et s’engagent sur des règles destinées à empêcher toute dérive « professionnelle » (par exemple, ne pas louer son appartement plus de 120 jours par an si on n’y est pas présent), les problèmes se multiplient.
C’est désormais la pénurie de logements disponibles à la location pour les habitants qui chasse les plus modestes des centres-villes et qui, en soutien au manque de création de logements en France, vient alimenter une inflation immobilière sans fin (transformée en spéculation désormais par certains investisseurs et marchands de biens, très informés de la situation...)
Au moment où se pose la réintégration de la production de certains produits dits stratégiques en France (masques, vaccins, technologies de pointe ou produits essentiels...), d'autres business spéculatifs pourraient faire l'objet, demain, d'un bilan plus complet par le législateur ...