Le taux d’intérêt de la Banque Centrale Européenne est désormais de 0%. Record absolu depuis les années 40. Ce choix est à l’origine dicté par la mission principale de la BCE, qui est de contenir l’inflation des prix. Cette stratégie permet aux entreprises et aux particuliers d’investir dans des conditions financières jamais connues. Les primo-accédant, principaux acteurs dans l’achat immobilier en sont les premiers bénéficiaires.
En 2010, un couple, avec un revenu de 3 000 € de revenus, en remboursant 1 000 € par mois obtenait un prêt de 160 000 € (sur la base d’un taux de 3.8 %). Aujourd’hui en 2016, le même couple obtiendrait un prêt de 193 500 € (taux de 1.6%). Leur capacité d’emprunt a augmenté de 33 500 €, c’est-à-dire une croissance de leur pouvoir d’achat de 20 % en 6 ans.
De plus, exceptés certains quartiers privilégiés et certains appartement prisés ( T1/T2 ) qui ont pu voir leur prix augmenter, la valeur des autres biens immobiliers se sont maintenus à leur niveau de 2010. Ce qui implique que les taux bas sont le véritable moteur du marché immobilier actuel.
La situation actuelle favorise également les vendeurs qui, dans l’hypothèse d’une augmentation hypothétique des taux d’intérêt, verraient le prix de leur bien baisser proportionnellement.
En outre, l’intérêt du PTZ (Prêt à taux zéro ) est dans ce contexte de moins en moins visible. Le législateur qui souhaitait « ouvrir » cette opportunité au marché de l’ancien y avait intégré une contrainte de taille : A savoir, réaliser 33 % de la valeur du bien acheté en travaux de rénovation ou d’isolation (chose extrêmement rare sur le marché).
L’intérêt de recourir aux services d’un courtier est également important. Car le taux d’intérêt initial est une chose, négocier une délégation d’assurance, une absence d’indemnités de remboursement anticipé, la transférabilité de votre prêt sont autant d’autres paramètres que votre courtier saura gérer pour vous dans les meilleures conditions.